Le prêt est accordé au titre du dispositif dit de facilité élargie de crédit (FEC) qui fournit une aide financière aux pays connaissant des difficultés prolongées de balance des paiements.
- De nouvelles vagues de la pandémie de Covid-19 créent des vents contraires pour la reprise économique après la profonde récession provoquée au début de la pandémie et les chocs liés au prix du pétrole », a souligné le FMI dans un communiqué.
Il recommande aux autorités congolaises de réduire « les vulnérabilités liées à la dette, tout en mettant en oeuvre une politique budgétaire qui soutienne une reprise économique forte et équitable ».
Il relève aussi l’importance d’initier des « réformes structurelles de grande envergure, y compris des mesures de lutte contre la corruption », de renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques afin d’améliorer le climat des affaires.
En 2019 les deux parties étaient parvenues à un accord, mais le FMI l’avait vite suspendu, jugeant alors la dette du Congo-Brazzaville « insoutenable ».
Elle représentait 110% du produit intérieur brut (PIB) du pays, contre une norme communautaire en Afrique centrale de 70%. En septembre dernier, cependant, le FMI avait estimé que la viabilité de la dette avait été « rétablie » et prévoyait qu’elle atteindrait 84% du PIB d’ici la fin de 2021.
Selon le FMI, la croissance pourrait s’élever à 2,4% cette année après une contraction du Produit intérieur brut de 0,2% en 2021.